Bocage – La presse parle de nous

Article paru le 15 novembre 2021 dans Le Courrier de l’Ouest


Article paru le 24 novembre 2021 dans Le Courrier de l’Ouest


Article paru le 28 novembre 2021 dans La Nouvelle République


Article paru le 1er décembre 2021 dans Le Courrier de l’Ouest


La Nouvelle République – 10 avril 2021


Article paru le 1er novembre 2020 dans La Nouvelle République

Il y a des sujets parfois plus difficiles à défricher que d’autres. Celui du monument aux morts à l’angle de la rue Roger-Salengro et du boulevard de la République à Bressuire en est un. Contactée, la responsable des archives départementales à la ville de Bressuire Marylise Hirtz indique « avoir très peu de dossiers spécifiques sur le sujet car ce monument n’a pas été érigé à la demande de la municipalité de l’époque mais c’est une demande départementale ».
« Il y en aurait plusieurs dans le département, dont un à Souché à côté de Niort. Il y en a un identique à celui de Bressuire aussi à Pioussay dans le sud du département », annonce Guy-Marie Lenne, président de l’association Histoire et patrimoine du Bressuirais (HPB). Les villes de Melle et Thouars en accueillent également un.
Il était fleuri chaque 1er novembreLe monument bressuirais a été inauguré en 1903, soit quelques années après ses semblables deux-sévriens. « C’est le général Louis André (1), ministre de la Guerre à l’époque, qui est venu en personne à l’inauguration sur invitation du maire René Héry », souligne André Girard, ancien président du comité bressuirais du Souvenir français. « C’est un monument intercantonal, c’est-à-dire que les noms des soldats morts pour la France originaires des arrondissements de Bressuire, Thouars, Melle et Niort sont inscrits sur ses quatre faces », complète André Girard.
Il y a encore quelques années, le monument était fleuri par le Souvenir français chaque 1er novembre, au même titre que huit autres monuments et stèles commémoratives dans la ville de Bressuire. « Malheureusement, les fleurs et couronnes disparaissaient bien trop vite et notre association ne roule pas sur l’or alors nous avons arrêté », déplore André Girard.
Il n’est en tout cas pas à l’abandon. Régulièrement, le Souvenir français contacte la mairie de Bressuire afin que ses agents viennent en assurer l’entretien.
Ce n’est « officiellement » pas le seul monument à Bressuire qui commémore la guerre de 1870. « La ville de Bressuire a cette originalité d’avoir deux monuments aux morts de 1870 : celui de la rue Salengro et celui de la place des Anciens-Combattants, les deux a priori inaugurés en même temps par le général André, ministre de la Guerre, en 1903 », raconte Guy-Marie Lenne.
Celui de la place des Anciens-Combattants (jusqu’en 1988 elle s’appelait place Sadi-Carnot, du nom de l’ancien président de la République française de 1887 à 1894), est aujourd’hui l’unique souvenir de tous les conflits qui ont touché et endeuillé de nombreuses familles bressuiraises.
(1) Il donnera son nom à la rue entre le square de la gare et l’actuelle place des Anciens-Combattants.

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